Écrire, se raconter, pour qui ? Pour quoi ?
C'est une pudeur, une question qui revient souvent. C'est le doute d'un raconteur qui est apparu cette semaine.
La providence m'a laissé un message ce week-end. En fait, non, P., un raconteur de la première heure, m'a laissé un message : " Merci pour ce livre, tu n'imagines pas ce qu'il m'a fait vivre. Je rentre des USA, il faut que je te raconte! "
L'écriture de sa biographie a été une longue aventure faite de doutes, de pauses, de relances, d'enthousiasme... L'écriture d'une vie très remplie qui intéresserait peu de gens, qui donnerait l'impression d'être égocentrique voir narcissique, selon lui.
Qui aurait imaginé que ce livre occasionnerait trois voyages, des courriers, des retrouvailles, une nouvelle jeunesse!
Partager des souvenirs, c'est aussi (re)créer du lien avec d'anciens amis perdus de vue, des neveux, des nièces, des cousins peu fréquentés, de futurs petits-enfants qui n'ont pas encore vu le jour...
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